Brèves brides de l'interview du 02.08.2008

Interview ( bribes) de E.Balliez lors du salon "N Euclidienne et Nouvelle Europe" de Punta-Cana qui fêtait sa 37eme édition .

Traduit du kassub (kaszëbsczi jãzek )

(EB)M. Esteban Balliez , Auteur;Paléosociologue;Essaieur.
(VT)M. Vladimir Tepesch , journaliste au Point.

(VT) M. Esteban Balliez bonjour , et merci de m'accueillir sous votre velum ou vous allez dans un moment dédicacer votre dernier éssais , vos interviews ce font de plus en plus rares,comment expliquez-vous votre silence médiatique ?
EB: Je ne veux pas me cacher si votre question est celle-là , j'ai juste pris un peu de recul par rapport aux évènements qui ont touchés mon pays lors des terribles inondations de juin.Il m'a fallu me rendre compte que ce que je n'espérait jamais arriver s'est produit en ma patrie , je dirais même sans faire de sentimentalisme attardé, en mon propre coeur (ndlr: cœur traduit de wszëtczé partë).
VT: En effet vos prédictions sur le changement climatique global se sont avérés des plus précises et cela depuis votre livre :Bòkadn minutówslétzy zabezpiéczo? en 1991 (ndlr: traduit par Planète sous oxygene. Non traduit en France )ce qui vous avait valu le surnom de  "prédiseur de mauvaises aventures" (ndlr traduction approximative) en votre propre pays, en souffrez-vous encore aujourd'hui ?
EB: (visiblement agacé) tout d abord pourquoi  je devrais souffrir de quelque chose que je n'ai pas choisi ?(sourires)et puis ce  nickname  est oublié maintenant...
VT:grâce aux raisonnement du  réchauffement  planétaire qui vous donne désormais raison...
EB:j'aurais  aimé  avoir tord et mériter véritablement mon surnom.
VT:dans Bòkan minutówslétzy  zabezpiéczo? édité en 1991, vous dites que désormais l'avenir de l'humain sur la planète qui l'a vu non pas naitre mais évoluer, n'est plus  depuis longtemps d'actualité.Quel était alors le fond de votre pensée? Pensiez-vous alors a la fin du monde?
EB:Pas du tout ! Notre monde vas finir entrainant avec lui dans sa chute une grande partie de ce qui était la biosphère humaine,notre monde mais pas Le monde.D'autres  espèces auront leur chance  comme  les dinosaureus  ont eu la  leur  il y a pas  si longtemps puisqu'ils ont disparus  il ya environ 60 millions d'années.Ce qui
n'est rien à l'échelle terrestre.A peine un poussière de temps.
VT: ce n'est pas très  beau ce que vous me dites là, comme si c'était  ,du moins comme je l'entends, dejà fini derrière nous.N'y as-t-il rien a faire pour enrayer cela ?
EB:comme je l'écrivait en 1991, notre monde humain ne mourra pas de la fin du pétrole, mais de ses ravages antérieurs et des futurs que l'homme mettra en place pour contrer l'effet du premier.La machine s'est emballée et toute manœuvre ,pour ne serait-ce que ralentir le processus, est non seulement vain mais aggravera la situation.Même en arrêtant en totalité la mécanique humaine , en admettant que toutes les nations soit d'accord, la résilliance de  la terre malade perdurera encore  pendant 420 ans -n sur1 (ndlr; ?) jusqu'a ce qu'elle devienne alors "réparable". Pour vous dire que nous  n'avons  ni les pièces, ni le mécanicien ni le garage pour  réparer  mais bientôt  6 milliards de personnes  qui  attendent leur véhicule...
Propos recueillis par Vlad Tepesch.